Comment obtenir une bonne traduction et choisir son traducteur?

En tant que client, l’achat d’une prestation de traduction peut paraître déconcertant : comment être certain que la qualité pour laquelle vous payez sera au rendez-vous ?


Nous vous donnons dans cet article quelques conseils pour vous lancer et mettre toutes les chances de votre côté afin d’aboutir à un résultat que l’on peut qualifier de « bonne traduction »

Une bonne traduction nécessite une bonne compréhension du texte source par le traducteur.

bonne traduction

Pour réaliser une bonne traduction, le traducteur doit avant tout parfaitement comprendre le message que l’auteur a souhaité véhiculer dans le texte d’origine.

 

S’il est truffé de fautes, d’une piètre qualité stylistique et syntaxique, le texte à traduire aura peu de chances de devenir une bonne traduction.

 

Le risque pour l’auteur et pour le traducteur est de perdre du temps en allers-retours pour permettre au traducteur de comprendre l’idée de départ de l’auteur, à démêler avec lui les inexactitudes que le traducteur a relevées et à donner une nouvelle orientation au document.

 Contrairement aux idées reçues, la traduction fait avant tout appel à l’aptitude de comprendre, d’analyser et de restituer un texte dans toutes ses nuances. 

Le traducteur doit maîtriser parfaitement les règles typographiques.

Une bonne traduction respecte le système typographique de la langue cible. Outre le fait qu’un simple accent peut changer la signification d’un mot, et pas toujours de manière flatteuse, un texte qui dérogerait à cette règle paraîtra confus au premier coup d’œil et se lira difficilement. Les coquilles en tous genres, les accents intempestifs qui se sont glissés dans votre texte cible, en raison de la mauvaise qualité du texte source, ainsi que le manque d’homogénéité typographique ne rendront pas justice à votre texte, fût-il traduit dans les plus strictes règles de l'art.

Comment choisir le bon traducteur ?

Pour parvenir à une bonne traduction, même le plus chevronné des traducteurs n’est pas capable de traduire plus de 2 500 à 3 000 mots par jour, suivant la complexité du texte.

Un bon traducteur vous posera un certain nombre de questions afin de donner une orientation au projet et de vous faire gagner du temps. Le nombre de mots et le délai figurent parmi les paramètres auxquels on s’intéressera tout d’abord.

Passant votre texte au crible, le traducteur identifiera des passages confus, vous aidera à affûter votre message, relèvera les incohérences, tout en vous aidant à améliorer et à repenser votre texte source.

 

En posant un regard distancé sur votre texte et en formulant des questions utiles, le traducteur devient votre allié qualité, non seulement dans le processus de traduction, mais aussi de révision de votre document original !

Faites attention à la langue de travail du traducteur

Quel que soit le nombre de langues qu’il maîtrise, un traducteur professionnel ne travaille que vers sa langue maternelle à partir d’une langue étrangère. Il existe cependant des exceptions à cette règle, s’agissant des personnes véritablement bilingues qui évoluent dans un environnement leur permettant de pratiquer leur langue maternelle au même titre qu’une autre langue devenue leur langue dite de « culture ». François Cheng qui siège à l’Académie Française en est un bon exemple, lui qui traduit vers le chinois et vers le français. Même installé à l’étranger, un traducteur professionnel cultive ses langues de travail et ne perd pas le contact avec sa langue dite maternelle. Il veille à rester au plus haut niveau quel que soit le pays où il vit. Nous qualifions ces langues de « vivantes », parce qu’elles vivent leur vie et évoluent, et c’est en suivant ses évolutions qu’un traducteur sera à même de restituer, dans sa langue active, toutes les nuances du texte source.

Choisissez un traducteur qui maîtrise le sujet qu’il devra traduire

Les chances de parvenir à une bonne traduction sont minces lorsque le traducteur ne travaille pas dans son domaine de compétence. Parler couramment deux langues ou plus ne garantit pas la qualité d’une traduction. Pour restituer le même message dans deux ou plusieurs langues différentes, le traducteur doit avant tout être capable de trouver des moyens de naviguer entre deux univers linguistiques différents. Il doit être à même d’adapter le style de votre document au public visé, l’inscrire dans sa culture, sa perception des choses. S’agissant d’un texte technique, par exemple, la fiche d’un scanner ou d’un incinérateur, il n’hésitera pas à faire appel à un spécialiste du domaine concerné pour rendre le texte intelligible et précis. Ne vous arrêtez pas à l’esthétique d’un site ou au caractère alléchant d’une plaquette publicitaire : demandez à voir les documents traduits dans le domaine qui vous intéresse. Nous proposons, par exemple, une traduction gratuite de 250 mots et indiquons sur notre site des références de documents déjà traduits. Nous pouvons aussi vous fournir sur simple demande, quelques exemples de traductions dans les domaines qui vous intéressent.

Une bonne traduction doit être réalisée en partenariat avec le traducteur.

Il va sans dire qu’une bonne traduction est le fruit d’une étroite collaboration avec vos prestataires de services de traduction. Il s’agit, dans un premier temps, de déterminer la nature et la spécificité du texte à traduire. Par exemple, si le domaine juridique figure parmi les domaines de compétence de votre traducteur, celui-ci ne traduira pas de la même manière un contrat, les statuts d’une société, un procès-verbal d’une AG ou un brevet. Dans un second temps, il est fort utile de mettre un visage sur un nom d’entreprise ou celui du créateur d’un nom de marque afin d’établir des relations durables, basées sur une compréhension mutuelle. Un traducteur qui connaît la philosophie et la stratégie de votre entreprise ou de votre projet, et surtout l’objectif visé par votre demande, sera beaucoup plus efficace et convaincant pour en parler. Pour vous c’est une occasion de tester votre fournisseur, son implication dans sa tâche, de vérifier si le sujet l’intéresse vraiment et s’il est à l’aise avec celui-ci. Autant d’indications qui vous permettront de tester les compétences de votre traducteur, ou d’en changer.

Quel coût pour une bonne traduction ?

Le prix d’une traduction peut varier du simple au double, et même au-delà, et un prix élevé ne constitue aucunement une garantie de qualité.

Toutefois, afin de vous donner quelques points de repère, voici les prix moyens appliqués sur le marché de la traduction selon la SFT (Société Française de Traduction) :

anglais - français

prix moyen 0,16 €

min. 0,06 € - max. 0,60 €

espagnol-français

prix moyen 0,13 €

min. 0,05 € - max. 0,40 €

polonais-français

prix moyen 0,16 €

min. 0,08 € - max. 0,32 €

·         Statistiques 2015


Le prix d’une traduction peut varier du simple au double, et même au-delà, et un prix élevé ne constitue aucunement une garantie de qualité.

Toutefois, afin de vous donner quelques points de repère, voici les prix moyens appliqués sur le marché de la traduction selon la SFT (Société Française de Traduction) :

Chez Cum Fide, nous avons pris le parti d’appliquer les prix moyens indiqués par la SFT afin d’être en mesure de fournir une prestation de qualité tout en proposant un prix juste.

Attention aux logiciels de traduction en accès libre

La traduction automatisée est extrêmement utile à titre personnel ou pour traduire, par exemple, un courriel ou quelques mots d’une langue étrangère d’une notice d’emploi. Toutefois, ces logiciels ne sont en rien une aide, encore moins un outil de traduction, lorsqu’il s’agit de traduire un rapport annuel, une plaquette commerciale, des pages de site internet ou encore un livre… .

  Quant aux logiciels de TAO, qui désignent un outil de traduction assistée par ordinateur, comme son nom l’indique, c’est un outil assisté, comprenez : par le cerveau humain. Ses avantages sont indéniables et, soyons honnêtes, il serait dommage de s’en priver. Ces outils payants, de grande qualité, permettent un certain gain de temps car ils reproduisent des tâches répétitives, et, partant, sont un gain de productivité. Ils permettent d’assurer une homogénéité d’un document à l’autre, de constituer des dictionnaires et des mémoires de traduction, à condition que le travail préalable de traduction ait été effectué dans les règles de l’art par un traducteur humain. C’est aussi un outil permettant de fidéliser la clientèle. En effet, une fois constituée, une solide mémoire de traduction peut servir à modifier certains documents déjà traduits que le client réutilisera à l’occasion, dégageant ainsi un budget pour d’autres projets. C’est un outil qui permet d’améliorer la qualité du rendu final. Ainsi un traducteur qui connaît votre activité et le vocabulaire de votre métier, sera plus à même de parvenir à une bonne traduction et de créer à chaque fois de la valeur ajoutée. 

Une bonne traduction obéit à tous ces critères, et le bon traducteur est celui qui fait apprécier le texte dans la langue cible, en restituant le sens, la saveur, le registre de la langue source. Une bonne traduction devient ainsi un texte bien écrit qui fait oublier qu’il s’agit d’une traduction.

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